La deux-vies née
et, aussi
pour Laure
Sois et deviens la meilleure évolution de toi-même,
telle que tu souhaiteras
être en mesure de te présenter
si les prochains instants
s'en viennent à passer
sans oublier les idées
fondatrices,
telles les rêves et
idylles communes,
dont les songes me sont
parvenus au delà des Terres
dont l'éther purifia les
souvenirs divins soudain ravivés,
passer de ces futurs
médités, densifiés, condensés,
aux lents flux des flots
lascifs et se languissants,
ceux qui forment ce
faisceau spécial au surnom unique
et inutile dans l'absolu
d'y étiqueter ce que l'on nie ni est/et\mais,
en soi et,
dans
le présent
étant fondamental dans
l'art de la cristallisation des idées parvenant,
sous forme d'aurores comme
projections des esprits investissant en ces Lunes,
des multivers atemporels
parcourus afin de marquer les mémoires,
de ce que les A menés
ainsi,
pour devenir,
Être,
s'offrir aux mémoires en
une ultime performance,
comme un dernier rappel
pour la foule qui clame,
les crises de talents lors
des transes qui prennent,
les rites et dons
sacrificiels aux valeurs,
us et coutumes, toujours
et encore dignes,
vivantes autant que
vécues,
transmises, données,
offertes, présentées,
partagées, véhiculées,
honorées,
comme la dernière
opportunité,
de parachever les idées
diverses qui se trouvaient
en attente d'être enfin
réalisées,
la combinaison des
meilleures leçons et apprentissages accumulés,
le distillat des fugaces
éclairs disséminés aux confins des mémoires,
la récupération des plus
petites scories,
de façon méticuleuse,
constante, jusqu'à les lier
en un tout plus conséquent
et se hissant ainsi
au sein de la dimension
suivante et passant de microcosme
au macrocosme avoisinant,
la condensation des plus
rares et éphémères molécules,
s'épanouissant des plus
faibles densités,
au travers des distances
dont certaines les dépassent,
se croisant au gré des
flots, houles et marées qui modèlent si bien
les souffles soulevant les
airs et qui de leurs circonvolutions
déplacent, poussent,
portent,
sur les voies des
virevoltes et voyages vivaces par les feux, fumées et flammes,
les instants fugaces,
les étincelles que je
vois dans ses yeux,
pétillantes,
lorsque,
passionnée, elle me parle
de ce qu'elle vœux, souhaite, tait,
et vit,
m'envoyant dans de si
anciennes mémoires portées en mon fort,
tant de liens déliant les
nœuds des heures heureuses passées à tirer si fort,
clé de voûte alignée à
la perfection de son sertissage,
d'une quantité de cieux
repeints d'astres et constellations,
projetés là-haut puisque
personne n'en voulait ici-bas
puis ailleurs,
pour plus tard,
lors d'une soirée à
lune, si particulière,
que les voies et chemins
ayant guidés jusqu'à ce point là,
une réalisation profonde
et intrinsèque,
dans ce que j'avais
presque perdu de vue,
ce que l'on doit dénommer
'moi',
enfoui pour le protéger,
le temps qu'il faudrait,
loin des émotions et de
la puissance de leurs flots d'émanations,
loin de ces turbulences
incompréhensibles à mes sens depuis si longtemps,
isolées autant que survie
l'impose,
gardées pour soi en
attendant,
exerçant ma patience
depuis toujours,
la dédiant depuis
longtemps,
dans les dimensions
parallèles,
des projets,
des "C'était ?",
des "si on ...",
qui sillonnent les vécus
inspirants,
focalisés en une
futurisation projective,
la pronoïa inversant les
vies, danses, écoutes,
et son cœur dont je
ressens les flots qui sourdent
l'énergie qu'elle émane
lorsqu'elle aussi enfin le peut,
qu'elle traverse les flots
des choses que l'on se dit,
spectatrice de sa propre
performance aux premières loges,
enthousiasmes et feux
ravivés,
les cris, les proses et
projets qui posent et/mais passionnés,
partagés autant
qu'uniques et permettent de se reconnaître sans doute
tant ce n'était plus
espéré et depuis si longtemps,
surpassantes finesses de
détails nécessitant un affutage mnésique minutieux,
l'immense dévotion
requise pour arriver dans ses temps lernes,
y trouver lumières,
qui,
extraites,
avec temps et ardeurs,
fondent ces diamants,
les 'Toi',
les 'C'est ça !",
tes zêles-élite qui s'y
lient de leurs rayonnants sourires,
les manies poussées hors
frontières des paroxysmes,
dans une telle expression
des idées qui ont primé,
les charges successives et
accumulées par tant de réflexions internes,
la libération perçue
provoquée par le fait que ces mots soient énoncés,
la multitude de visages
ayant fait un détour pour s'y joindre,
lorsque, si passionnée,
tu m'ouvrais à ce que tu
tiens et protèges de plus cher en ton cœur,
en montrant l'exemple à
celle qui peut-être un jour lira ceci...
(et si tu lis, ris !!!)
et à qui j'ai eu
l'honneur d'être présenté,
dont la curiosité
rivalise avec son appétit d'apprendre,
aux yeux si vifs,
virtuoses d'une
fantastique gamme d'expressions,
permettant des échanges
construits articulés à tour de quêtes,
et au cours de la recherche d'indices autour,
l'art veut que la re-quête
émise, polie, lustrée,
après réflexion, parfois
profonde, las, devient là,
comme l'âme, lisse, d'un
demi-Roi régnant en ce mi-Roi,
renouant,
comme happé,
avec la paix.
pensant qu'il
réfléchissait,
une idée lui vint
consistant à se tourner vers...
qui sait ?
Et la confiance amena les
yeux à se poser,
interrogateurs, sur des
yeux avisés,
s'inclinant des quelques
degrés pour que l'effroi et réaction,
suite à un flash
d'illuminations liées à tant de matrices neurales,
dont les souvenirs
complexes s'éveillent,
tissent, constellent,
amplifient, étendent,
consolident, soudent et
relient,
laissent percer et voir au
travers de ce voile évaporé,
dont le souvenir rafraîchi
un instant,
impressionne et remarque
pour longtemps,
l'image que l'on prend
soin d'entretenir,
de raviver les souvenirs,
l'évanescence des
luminescences parcourant les neurones,
renforts des circuits
préférés ainsi facilités,
arborescences et symbioses
mycéliennes,
souvenirs captivants à
vivre
et s'en souvenir,
à temps,
pour l'avoir
bien compris
et pour toujours,
l'offrir,
ce savoir aspirant
à être
don,
comme ça
a
été
reçu,
pour être
vécu
par les dignes héritières
des Voies Lactées,
des caravanes et des
pèlerins y évoluant,
les arts et transmissions
qui s'y échangent,
les rêves et secrets que
nous avons en commun,
le peu que nous nous
partageons est matière,
la sourde puissance
éthérique émanée lors de certaines assemblées,
dans certaines oasis
esseulées,
gardiennes des refuges et
escales de guildes spécialisées,
a été perçue et
amplifiée par harmonisation des résonances,
de toutes parties des
divers mondes parallèles,
synchronisant les efforts
collectifs,
oscillations et
respirations
signaux émis de la même
intention
dont l'onde précipite de
son impact,
l'équilibre qui tenait
ces fluides,
en diverses dimensions et
parallèles,
matérielles, temporelles,
spéciales,
provoquant des peaux,
floculant sans fin la réalité en recul
,
de l'inéluctable
séparation déchirante devenue passé,
ressurgissant de là dans
nos pas croisés,
dédies ce que tu veux
des vies antérieures,
où nous nous étions déjà
croisés,
dont le sillon laissé par
le diamant sur le disque du temps qui tourne,
ravive les souvenirs que
la réincarnation purge
et lave si bien,
à chaque tour,
à l'instant d'à côté
de ce qui est le temps présent que l'on retient
et quand la roue tourne et
nous surprend,
quand l'orage gronde
et ses tornades,
qu'un stade complet
s'élève en holà,
quand les bus en ville
triplent leurs tours de ronds-points,
emplis de sourires et
clameurs de joies,
remerciant la bonne humeur
tenant le volant
par les chants entonnés,
du fond jusqu'au devant,
depuis l'attente de son
arrivée au ramassage de départ,
jusqu'à l'arrivée à sa
destination et le départ de son contenu
provoquant des avalanches
de reconnaissances
gratifiées de tacites
marques de profonds respects,
de rencontres et
retrouvailles si ardentes,
reprenant forme à la
chaleur des chœurs dansants,
guitares, cajons, bancs,
dos, accordéons,
boutons-pressoirs des
douches chaudes et free-hugs comme des pinguins,
les files d'attentes se
formant dès les premières lueurs de l'aube,
s'éveillant avec patience
le temps qu'il fallait,
jusqu'à voir le téléphone
suivant,
enfin rechargé,
égayer la foule
accumulée,
leur permettant d'avancer
ensemble,
sans distinction,
vers le même vestiaire
sur-classé "mixte",
accéder juste assez pour
recharger le sien et leur libérer la place,
à eux qui s'appliquent à
être des voisins géniaux depuis le début,
qui font tout ce qu'ils
peuvent pour s'entraider,
apportant en musique,
les biscuits avec le
café,
servi chaud comme il le
proposait,
depuis des heures,
se promenant avec son
attirail,
eau fraîche, BH, café,
réchaud
et sa machine à
l'italienne,
motivé et réputé par sa
proposition à la criée,
qui se répétait en
boucle dans toutes les oreilles,
du bon café chaud ! un
euro !
et se confirmait tous les
matins,
à en croire les cafés
qui se répétaient dans les gobelets,
et qu'on y retournait tous
attendre,
pour se brancher et
recharger la batterie épuisée,
passer un bon moment et
croiser de chouettes compagnies,
prendre le temps et en
faire ce que l'on en voulait,
revenir,
comme l'année passée
mais en apportant deux multi-prises,
retrouver cet esprit et
être encore une fois,
avec ces "You"
qui font que ça danse encore dans mon cœur,
raviver nos souvenirs,
aussi forts qu'ils sont
importants,
revivre ces harmonies et
fusions qui nous fondent,
ces attentes et charges
lentes autour de liens humains vifs,
les défis nouveaux nous
occupant durant ces temps,
l'année où tous les
chargeurs connus avec leurs téléphones,
étaient revenus en ayant
motivés "multi-prises" à les accompagner,
la question temporelle
résolue,
encore fallait-il choisir
dans cette multitude de prises libres,
afin de s'y raccorder,
et permettre aux autres de
faire de même,
partir plus tôt,
rejoindre la fête qui s'y
passe déjà,
plus tôt que la veille,
croiser ceux qui en
reviennent sans avoir fini la veille,
plus tôt,
qui ont vu bien plus de
spectacles,
la veille,
en ayant fini de charger
leurs mobiles,
grâce à cette idée,
de l'année d'avant,
qui avait raciné dans les
mémoires,
fédérant ainsi les
multi-prises à se joindre à nous pour les festivités,
nous permettant de nous
tenir au courant tout en les connectant moins,
retrouver les spectacles
les plus époustouflants,
ses foules de spectateurs
exaltés,
les tonnerres
d'applaudissements,
la place des Carmes, celle
du marché,
comme l'année dernière,
et l'année d'avant,
y retourner sans fin,
Être à Aurillac,
Être Aurillac et ce
qu'Aurillac renaît chaque année,
ici, ailleurs,
maintenant,
ou pas...
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