20240920

La deux-vies née


et, aussi


pour Laure




Sois et deviens la meilleure évolution de toi-même,



telle que tu souhaiteras être en mesure de te présenter



si les prochains instants s'en viennent à passer



sans oublier les idées fondatrices,





telles les rêves et idylles communes,



dont les songes me sont parvenus au delà des Terres



dont l'éther purifia les souvenirs divins soudain ravivés,



passer de ces futurs médités, densifiés, condensés,



aux lents flux des flots lascifs et se languissants,



ceux qui forment ce faisceau spécial au surnom unique



et inutile dans l'absolu d'y étiqueter ce que l'on nie ni est/et\mais,



en soi et,



dans



le présent



étant fondamental dans l'art de la cristallisation des idées parvenant,



sous forme d'aurores comme projections des esprits investissant en ces Lunes,



des multivers atemporels parcourus afin de marquer les mémoires,



de ce que les A menés ainsi,



pour devenir,



Être,



s'offrir aux mémoires en une ultime performance,



comme un dernier rappel pour la foule qui clame,



les crises de talents lors des transes qui prennent,



les rites et dons sacrificiels aux valeurs,



us et coutumes, toujours et encore dignes,



vivantes autant que vécues,



transmises, données, offertes, présentées,



partagées, véhiculées, honorées,



comme la dernière opportunité,



de parachever les idées diverses qui se trouvaient



en attente d'être enfin réalisées,



la combinaison des meilleures leçons et apprentissages accumulés,



le distillat des fugaces éclairs disséminés aux confins des mémoires,



la récupération des plus petites scories,



de façon méticuleuse, constante, jusqu'à les lier



en un tout plus conséquent et se hissant ainsi



au sein de la dimension suivante et passant de microcosme



au macrocosme avoisinant,



la condensation des plus rares et éphémères molécules,



s'épanouissant des plus faibles densités,



au travers des distances dont certaines les dépassent,



se croisant au gré des flots, houles et marées qui modèlent si bien



les souffles soulevant les airs et qui de leurs circonvolutions



déplacent, poussent, portent,



sur les voies des virevoltes et voyages vivaces par les feux, fumées et flammes,



les instants fugaces,



les étincelles que je vois dans ses yeux,



pétillantes,



lorsque,



passionnée, elle me parle de ce qu'elle vœux, souhaite, tait,



et vit,



m'envoyant dans de si anciennes mémoires portées en mon fort,



tant de liens déliant les nœuds des heures heureuses passées à tirer si fort,



clé de voûte alignée à la perfection de son sertissage,



d'une quantité de cieux repeints d'astres et constellations,



projetés là-haut puisque personne n'en voulait ici-bas



puis ailleurs,



pour plus tard,



lors d'une soirée à lune, si particulière,



que les voies et chemins ayant guidés jusqu'à ce point là,



une réalisation profonde et intrinsèque,



dans ce que j'avais presque perdu de vue,



ce que l'on doit dénommer



'moi',



enfoui pour le protéger,



le temps qu'il faudrait,



loin des émotions et de la puissance de leurs flots d'émanations,



loin de ces turbulences incompréhensibles à mes sens depuis si longtemps,



isolées autant que survie l'impose,



gardées pour soi en attendant,



exerçant ma patience depuis toujours,



la dédiant depuis longtemps,



dans les dimensions parallèles,



des projets,



des "C'était ?",



des "si on ...",



qui sillonnent les vécus inspirants,



focalisés en une futurisation projective,



la pronoïa inversant les vies, danses, écoutes,



et son cœur dont je ressens les flots qui sourdent



l'énergie qu'elle émane lorsqu'elle aussi enfin le peut,



qu'elle traverse les flots des choses que l'on se dit,



spectatrice de sa propre performance aux premières loges,



enthousiasmes et feux ravivés,



les cris, les proses et projets qui posent et/mais passionnés,



partagés autant qu'uniques et permettent de se reconnaître sans doute



tant ce n'était plus espéré et depuis si longtemps,



surpassantes finesses de détails nécessitant un affutage mnésique minutieux,



l'immense dévotion requise pour arriver dans ses temps lernes,



y trouver lumières,



qui,



extraites,



avec temps et ardeurs,



fondent ces diamants,



les 'Toi',



les 'C'est ça !",



tes zêles-élite qui s'y lient de leurs rayonnants sourires,



les manies poussées hors frontières des paroxysmes,



dans une telle expression des idées qui ont primé,



les charges successives et accumulées par tant de réflexions internes,



la libération perçue provoquée par le fait que ces mots soient énoncés,



la multitude de visages ayant fait un détour pour s'y joindre,



lorsque, si passionnée,



tu m'ouvrais à ce que tu tiens et protèges de plus cher en ton cœur,



en montrant l'exemple à celle qui peut-être un jour lira ceci...



(et si tu lis, ris !!!)



et à qui j'ai eu l'honneur d'être présenté,



dont la curiosité rivalise avec son appétit d'apprendre,



aux yeux si vifs,



virtuoses d'une fantastique gamme d'expressions,



permettant des échanges construits articulés à tour de quêtes,

et au cours de la recherche d'indices autour,



l'art veut que la re-quête émise, polie, lustrée,



après réflexion, parfois profonde, las, devient là,



comme l'âme, lisse, d'un demi-Roi régnant en ce mi-Roi,



renouant,



comme happé,



avec la paix.



pensant qu'il réfléchissait,



une idée lui vint consistant à se tourner vers...



qui sait ?



Et la confiance amena les yeux à se poser,



interrogateurs, sur des yeux avisés,



s'inclinant des quelques degrés pour que l'effroi et réaction,



suite à un flash d'illuminations liées à tant de matrices neurales,



dont les souvenirs complexes s'éveillent,



tissent, constellent, amplifient, étendent,



consolident, soudent et relient,



laissent percer et voir au travers de ce voile évaporé,



dont le souvenir rafraîchi un instant,



impressionne et remarque pour longtemps,



l'image que l'on prend soin d'entretenir,



de raviver les souvenirs,



l'évanescence des luminescences parcourant les neurones,



renforts des circuits préférés ainsi facilités,



arborescences et symbioses mycéliennes,



souvenirs captivants à vivre



et s'en souvenir,



à temps,



pour l'avoir



bien compris



et pour toujours,



l'offrir,



ce savoir aspirant



à être



don,



comme ça



a



été



reçu,



pour être



vécu



par les dignes héritières des Voies Lactées,



des caravanes et des pèlerins y évoluant,



les arts et transmissions qui s'y échangent,



les rêves et secrets que nous avons en commun,



le peu que nous nous partageons est matière,



la sourde puissance éthérique émanée lors de certaines assemblées,



dans certaines oasis esseulées,



gardiennes des refuges et escales de guildes spécialisées,



a été perçue et amplifiée par harmonisation des résonances,



de toutes parties des divers mondes parallèles,



synchronisant les efforts collectifs,



oscillations et respirations



signaux émis de la même intention



dont l'onde précipite de son impact,



l'équilibre qui tenait ces fluides,



en diverses dimensions et parallèles,



matérielles, temporelles, spéciales,



provoquant des peaux, floculant sans fin la réalité en recul ,



de l'inéluctable séparation déchirante devenue passé,



ressurgissant de là dans nos pas croisés,



dédies ce que tu veux



des vies antérieures,



où nous nous étions déjà croisés,



dont le sillon laissé par le diamant sur le disque du temps qui tourne,



ravive les souvenirs que la réincarnation purge



et lave si bien,



à chaque tour,



à l'instant d'à côté de ce qui est le temps présent que l'on retient



et quand la roue tourne et nous surprend,



quand l'orage gronde



et ses tornades,



qu'un stade complet s'élève en holà,




quand les bus en ville triplent leurs tours de ronds-points,



emplis de sourires et clameurs de joies,



remerciant la bonne humeur tenant le volant



par les chants entonnés, du fond jusqu'au devant,



depuis l'attente de son arrivée au ramassage de départ,



jusqu'à l'arrivée à sa destination et le départ de son contenu



provoquant des avalanches de reconnaissances



gratifiées de tacites marques de profonds respects,



de rencontres et retrouvailles si ardentes,



reprenant forme à la chaleur des chœurs dansants,



guitares, cajons, bancs, dos, accordéons,



boutons-pressoirs des douches chaudes et free-hugs comme des pinguins,



les files d'attentes se formant dès les premières lueurs de l'aube,



s'éveillant avec patience le temps qu'il fallait,



jusqu'à voir le téléphone suivant,



enfin rechargé,



égayer la foule accumulée,



leur permettant d'avancer ensemble,



sans distinction,



vers le même vestiaire sur-classé "mixte",



accéder juste assez pour recharger le sien et leur libérer la place,



à eux qui s'appliquent à être des voisins géniaux depuis le début,



qui font tout ce qu'ils peuvent pour s'entraider,



apportant en musique,



les biscuits avec le café,



servi chaud comme il le proposait,



depuis des heures,



se promenant avec son attirail,



eau fraîche, BH, café, réchaud



et sa machine à l'italienne,



motivé et réputé par sa proposition à la criée,



qui se répétait en boucle dans toutes les oreilles,



du bon café chaud ! un euro !



et se confirmait tous les matins,



à en croire les cafés qui se répétaient dans les gobelets,



et qu'on y retournait tous attendre,



pour se brancher et recharger la batterie épuisée,



passer un bon moment et croiser de chouettes compagnies,



prendre le temps et en faire ce que l'on en voulait,



revenir,



comme l'année passée mais en apportant deux multi-prises,



retrouver cet esprit et être encore une fois,



avec ces "You" qui font que ça danse encore dans mon cœur,



raviver nos souvenirs,



aussi forts qu'ils sont importants,



revivre ces harmonies et fusions qui nous fondent,



ces attentes et charges lentes autour de liens humains vifs,



les défis nouveaux nous occupant durant ces temps,



l'année où tous les chargeurs connus avec leurs téléphones,



étaient revenus en ayant motivés "multi-prises" à les accompagner,



la question temporelle résolue,



encore fallait-il choisir dans cette multitude de prises libres,



afin de s'y raccorder,



et permettre aux autres de faire de même,



partir plus tôt,



rejoindre la fête qui s'y passe déjà,



plus tôt que la veille,



croiser ceux qui en reviennent sans avoir fini la veille,



plus tôt,



qui ont vu bien plus de spectacles,



la veille,



en ayant fini de charger leurs mobiles,



grâce à cette idée,



de l'année d'avant,



qui avait raciné dans les mémoires,



fédérant ainsi les multi-prises à se joindre à nous pour les festivités,



nous permettant de nous tenir au courant tout en les connectant moins,



retrouver les spectacles les plus époustouflants,



ses foules de spectateurs exaltés,



les tonnerres d'applaudissements,



la place des Carmes, celle du marché,



comme l'année dernière,



et l'année d'avant,



y retourner sans fin,



Être à Aurillac,



Être Aurillac et ce qu'Aurillac renaît chaque année,



ici, ailleurs, maintenant,



ou pas...





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