Plongée dans l'absurde


D'une fiction immorale

Au bout de l'imaginable

Et pourtant si concrète

Que le doute ne persiste

Qu'en cas d'ignorance totale

Des protagonistes supposés

De leurs vies et multiples faits

Mis en lumière, exposés et avérés.

Dédié à un public averti,

La suite de cet écrit

N'est ni à lire ni à faire lire

Aux plus sensibles.

Le contenu de cette suite

Peut choquer et interloquer

Par sa présentation crue

Aux mots non mâchés

Et par l'histoire inventée

Qui se retrouve ainsi relatée.

Si toute ressemblance

Avec des lieux, objets, animaux,

Faits ou personnes il devait persister,

Ce ne serait que le fruit de l'imagination des lecteurs

Voulant se persuader

Que l'artiste s'exprimant

Parle de vécu plutôt

Que de reconnaître

La création

D'un monde imaginé.


Il était une fois,

Il y a fort longtemps,

Dans un recoin reculé

Ressemblant à s'y méprendre

À une vallée verdoyante,

Une aberration cruelle et criante

Croyant être masquée

Derrière un sourire extraordinairement faux.

Des contes et des légendes

En parlaient sous d'autres mots,

Mêlant le pire à l'innommable

Pour que la peur prenne racine

Là où ici s'essaye

Une clarté coïncidante

Qui ne laisse aucun doute

Ni place aux craintes.

Listons des faits

Tels des ingrédients

Dont l'ordre chronologique

Importe peu.

La mer peut être houleuse

Ce sont beaucoup de bateaux qu'elle véhicule.

L'amer peut être désagréable.

Son âme erre en quête

De malheurs dont elle s'abreuve.

Sa mère la putride en est un exemple

Lorsqu'avec ses trouvailles

Elle agite bec et ongle

Pour défaire le bonheur

Que tous savaient

Et observaient

Exprimé par son propre fils

Qui était en couple heureux.

Personne n'imaginait

Qu'elle avait trouvé un jouet

Pantin type grosse marionnette

Qui à ses ordres l'aidait

À lever un rempart de subterfuges

Pour empêcher les amants de se retrouver.

Qui s'activait avec elle

À casser l'amour d'un jeune couple,

Qui s'activait sans vergogne

Pour l'expression du chaos

Ainsi que de la destruction

Qui usait tout comme elle

De mensonges, menaces

Et faux-semblants.

Qui toute marionnette pendue à ses fils,

Se retournait sur le cul des belles filles

En faisant le sourire malicieux

De celui qui se prend au jeu

De la prendre, elle, pour naïve.

Terrible paire pour leurs propres enfants.

Sans surprise quand le jour se lève

Que la lumière éclaire

Que de leurs bouches apparaît en premier

Les concepts de désunion

Que de leurs mots alignés

On lit quand c'est relaté

'je ne veux pas que tu la voies'

À qui fut rétorqué

Que c'est à l'encontre

Des libertés fondamentales

Sans préciser que c'est d'un couple

Dont on parle.

À ces lecteurs curieux

Peut être raconté de vive voix,

Avec traces écrites nombreuses

À l'appui

La tentative de prise et de possession

Sur des affaires, projets qui ne sont sien.

Franchement

c'est pas difficile

À écrire correctement

Si l'on passe aux manuscrits

Explicites ceux-là

Avec les prénoms que l'on connaît

Les vices vont plus loin

Quand on s'y penche

Sans friser l'hérésie

Quand on se souvient à quel point

Elle veut le placer là où ça l'arrange et dont elle peut profiter

Là où elle est sûre de pouvoir le phagocyter

Se faire juter et luire comme si c'est elle qui l'avait amené

À savoir faire de la qualité.

Là où c'est elle qui l'a incité

À écrire fictions et mondes fantasques et imaginaires,

Là où lui n'a toujours qu'écrit

Des vérités en métaphores filées

À être dans le vrai et détaillé

Plutôt que l'impossible

Ou fictions créées.

Des dizaines d'années à ne plus entendre par le mugissement des vaches le son de son enfance

Lorsqu'elle hurlait dans le quartier pour qu'il revienne dans cette demeure

Qu'à l'âge de 8 ans il voulait déserter

Ne comprenant pas le pourquoi

Il devait la subir.

Harassé par les comportements

De ses congénères en milieu scolaire

Il a toujours eu l'habitude

De prendre la suite des harcèlements physiques et psychologiques à son retour au domicile familial

Par ce que les livres d'histoires et de biologie exprimaient comme génitrice

Ou pire : comme mère

Quitte à subir.

Usant pour ses pires tirades

De la langue permettant

De ne pas être comprise par la majorité présente

Le petiot pas si con lui rétorquait souvent

De faire ses logorrhées

De façon à ce que tous comprenne

Coupant ainsi souvent assez net

Les charges compulsives

Néfastes et destructrices

Qu'elle tentait de placer en douce.

Elle avait dans cette fiction

Un don exacerbé

Pour sentir le bonheur avant qu'il ait le temps de s'exprimer pour essayer

De le détruire au plus vite

Manigancer des intrigues

Pour profiter du mal-être des affectés

Être présente pour enfoncer