Première fois de toute ma vie
Que je ressens aussi fort l’ennui
Lorsqu’aux abeilles je suis.
Assez surpris de cette sensation nouvelle
Que je découvre ainsi
Je ne trouve effectivement aucun plaisir
À partager de cette façon ces lieux, places, arts et cultures
Vu le manque de respect profond et latent
Exprimé à tous les étages plus ou moins vaillamment
Envers les animaux et leurs habitats,
Le propriétaire des lieux et ses prés à fourrages piétinés à outrance
En tous les cas plus que de raison
Les chemins malmenés par des régimes moteurs absolument inadaptés aux montées
Les priorités à droite comme les bips signalant un manquement grave aux consignes de sécurité
Est un laxisme avéré reflété sous plein de facettes
Les oublis récurrents, les allers-retours polluants inutiles dus au manque de préparation
Les priorités données dans un ordre qui peut paraître à beaucoup aberrant si on regarde en face
L’importance ignorée des détails cruciaux et l’attention portée aux mauvais endroits
Un choix de vie, un parcours
Pas les mêmes pèlerins, pas les mêmes chemins ni escales
Ni rêves ni ambitions
Divers niveaux et capacités
Brouillards ou lucidité
Simple fluidité transparente pour nous
Travers biscornus et entourloupes à tous les virages pour les autres
Acceptation de l’autre dans son intégrité et entièreté d’un côté
Énergies de contrôle de l’autre vécues sur l’autre chemin
Équilibres individuels entretenus et préservés sur le mien
Équilibrages de l’autre par son propre déséquilibre
Une longue route se déroule vers l’infini
De l’acceptation de l’autre comme un tout avec ses similitudes et différences
De l’acceptation de soi, peut-être pour commencer, avec ses points forts et ses faiblesses
Ses bassesses et erreurs passées
Ses tares et défauts
Ses intimes fragilités
Et les douleurs inhérentes au ressenti émotionnel
La peur de se sentir vivre en direct et pas par personnes interposées
La frousse d’assumer une suite d’actes posés par soi concrètement
Réalisation dans la matière de ce qui aurait été pensé précédemment
Présentation aux yeux de tous d’une réalisation de l’âme dans la matière
Aboutissement de l’essence même de l’âme
Qui parfois, je l’avoue, fait de la peine à voir vu le résultat
Et est pourtant si grandiose ne serait-ce que par la volonté exprimée
Et non pas l’intention dont j’ai appris à discerner les détails initiaux
Et surtout à m’en protéger, par habitude, probablement depuis peu avant ma naissance
La volonté reste ce qui aura déplacé de la matière en vue du devenir
Et l’intention, la fabrication humaine qui projette un résultat espéré/interprété
Impliquant l’adaptation de l’autre à cette énergie exprimée par soi
Le voulant touché par l’intention
Qui bien sûr peut être multiple et bien cachée
Par les tordus qui déforment et complexifient
La simplicité de la nature
Par leurs méandres marécageux
Dans lesquels je les vois se perdre
Ne sachant plus à quel endroit
Le début de la fin et la boucle s’est bouclée
En quoi et comment sur eux le piège s’est refermé
Tel un équilibrage naturel de forces similaires qui se trouvent
Qui illustrent et se font comprendre les pièges mutuellement
Se les lançant l’un l’autre souvent sans le faire exprès ni s’en rendre compte
Des comportements issus de normalités très relatives et somme toute minoritaires
Qui d’autres points de vus sont des aberrations dont l’humanité est affectée temporairement
Qui se purifient par mutations mélioratives et évolutions ou disparitions simples et massives
L’expérience le démontre bien souvent avec le temps
La vérité persiste plus profondément que les bricolages artificiels des fausses croyances
N’ayant pas contact avec la réalité
Certains lieux ont ce taux vibratoire qui met en lumière
Qui dérange et écarte les ombres
Les voiles déformant et autres mensonges
Les faux et leurs obscurités flagrantes
Les tortueux et autres Mangemorts
Qui réconforte ceux qui voient clair
Qui guide ceux qui vont vers
Qui protège, accompagne et laisse faire
Cette expérience unique et personnelle
En toute liberté vécue par chacun
Indépendamment des autres
Qu’ils pensent voir…
Ou pas.
Ça y est
Le point de non-retour est franchi
L’accomplissement de l’acte est signé
L’aboutissement du travail est perceptible
Transparent plus qu’évident
Cela saute aux yeux et est flagrant.
Selon le point de vue à tous les coups
Mais ils sont tous justes
Se valent
Et ne se discutent pas.
Point de discussions préalables
Point de questions à ceux qui savent
Point d’ouverture à la nouveauté
Point d’initiatives intégrant les autres vivants
Point de respect
Point d’humilité
Une seule question posée de l’après-midi : il l’a posée connaissant la réponse
Allers-retours en voiture frisant le ridicule par oublis
Déplacement de 20m en ayant exprès redémarré au lieu de marcher avec une ruchette légère
Écrasement répétitif volontaire des pâtures plutôt que de respecter le lieu et fournir un léger effort
Fait à la va-vite sans préparation et sans prendre le temps de bien faire
Annonce souvent à coups de paroles ce qui manque dans le concret, la matière
Aucune prise d’informations quant à la gestion des ruches et du cheptel
Impose ses choix sans regarder les conséquences
Me dis ce que je dois faire ou ‘ce qui doit être fait’ systématiquement
Se sert allègrement dans ce qu’ « on » a…
Sué ferme pour y arriver,
Déboursé ~9000€ en deux saisons pour continuer
S’est relevé d’une année climatiquement catastrophique
A essuyé des rouées de bâtons dans les roues au moment de poser le traitement hivernal
Bafoue le travail effectué en commettant des erreurs grossières de débutant…
Par absence de théorie préalable ?
Par précipitation ?
Par jalousie ou appât du gain ?
Par peur de ne pas gagner sa vie ?
En tous les cas, au détriment de certains très particulièrement
J’ai tellement honte de ce que l’on m’a fait subir en apiculture l’an dernier
Que je n’ose pas contacter mon formateur pour me procurer ses reines d’élite
Avec lesquelles j’escomptais regarnir mon cheptel
Grâce aux nombreux cadres qui ont été si difficilement produits
Dont certains avec des kilos de miel contenus
Issus des nombreuses pertes hivernales dues à la défaillance de traitement
Les essaimages artificiels prévus au mois d’avril
Auraient suffi à combler toutes les ruches disponibles
En reines de qualité
Prévues pour être en pleine production l’année suivante
Ayant cette année construit laborieusement
Les hausses où tout reste à faire.
Laisse des animaux enfermés en toute quiétude
Oubliant à ce point qu’il s’agit de matériaux vivant nécessitant des soins et attentions
Une certaine réduction des temps d’inconfort des abeilles
Une certaine priorité quant à la libération des abeilles inexistante
Ordres illogiques de déroulement du programme imposé
Roule en n’ayant cure de préserver les chemins déjà très abîmés en usant à tort sa boite de vitesse
Alors qu’il lui a déjà été dit ce qui se pratique en montagne contrairement à ses origines
A trop peur de trop de choses
Regarde stoïquement des actions de rangement au lieu de faire sa part
Laisse faire à l’autre en prenant simplement du recul,
Rien dit, rien fait, mains dans les poches
Très attentif à des détails souvent obsolètes
Souvent grossier et dédaigneux des avettes
Manque de modestie et d’ouverture à l’autre
Va trop loin sans regarder en arrière
Contredit des vérités simples…
Parfois pour reformuler le même sens
Grille largement des étapes dans ce qui s’appelle faire connaissance
Rien n’a été défini à l’avance,
Simplement par choix imposés unilatéralement
Sans prendre le temps de prendre l’avis des personnes concernées
Se
sert sans l’ombre d’une gène
Dans des affaires qui ne sont
pas les siennes sans demander à l’avance
Manque de respect de l’intimité
Manque de clarté et de transparence
Manque de reconnaissance de l’autre comme un tout intègre
Qui est et a sa propre réalité
Incompréhension massive de qui je suis
Absence totale d’ouverture vers la découverte de l’autre
Absence quasi constante d’avis, conseils et autres commentaires expérimentés
Ne réalise pas être entrain de piétiner :
les rêves d’autres, une ambition personnelle,
Une expérience du soi entre soi et la nature en toute intimité
Le développement par et pour soi qui ne date pas d’hier de cette passion vécue
La liberté d’agir et d’être respecté,
Le droit à la propriété et au respect de celle-ci,
Le droit d’être non pas le truc à tout le monde dont tous peuvent user
Le droit d’avoir à soi ce qui ne se partage peut-être pas
Impacte négativement l’ensemble du cheptel,
La fabrication des cadres,
La multiplication des colonies,
La sélection des lignées prometteuses
L’hypothèse de récolte
L’utilisation des ressources limitées par choix compulsifs.
Se paie ses expériences à mon détriment et à mes frais avec grand sourire
Et surtout en l’absence complète d’accords clairs, tacites, et entendus avec moi
Et en ayant absolument pas participé en monnaie ni en efforts
J’ai beau chercher dans mes souvenirs, je peine à trouver de la gratitude
Un merci ou encore un s’il te plaît
Aucune prise d’informations quant à mes choix techniques d’itinéraires
Aucune prise en compte de mes valeurs et objectifs dans la pratique de cet Art
Aucune considération du monde intime que j’ai eu le plaisir de tâter au contact de mes ruches
Aucun respect de ma propre activité personnelle
Imposition tentées de choix techniques pourris du point de vue éthique
Lent dans beaucoup d’aspects qui font perdre beaucoup de temps utile
Aucun instant pris pour profiter
Que de la va-vite avec tous les oublis qui vont avec
Je l’attends toujours cette belle page d’inventaire complet
Faite, comme annoncée, avant la répartition des équipements dispatchés
À l’arrache au fur et mesure
Sans prise en compte de la logique de stock et rangement
Sans prise en compte des stocks réels exploitables
Sans répartition modérée et intelligente des ressources accumulées
En vue du développement harmonieux d’un cheptel agréable à suivre
Et non d’une disparité telle que la gestion devient trop aléatoire et difficile
Décalage profond et massif entre les développements de ruches par rapport à ce qui avait été prévu
Préfère son confort et ses siestes à une cohérence avec le climat et les températures des abeilles
Dénigre souvent l’importance prévalente d’une attention particulière lorsque l’on ouvre une ruche
Approche avec crainte comme d’un objet plutôt qu’un organisme vivant et sensible
Grosse impression donnée de voir une ruche comme un outil
Une colonie comme une vache à lait
Et une abeille comme un truc qui pique mais peut être utile
Peut-être simplement un manque profond de sensibilité à la nature et ses équilibres
Peut-être un profond manque de savoir-vivre et de respect de toutes choses
Peut-être une grossièreté fondamentale qui a du mal à s’exprimer joliment
Avec classe, tact et dextérité
Peut-être une erreur de jugement car bien trop blessé pour ne point l’exprimer
Peut-être l’aberration, l’étonnement, l’émoi
La douleur, la stupéfaction, la haine
La redondance et l’évidence
L’ennui devant de tels constats
La désolation face à de tels existences
Actes, intrigues et déroulements d’actions
Font de moi celui qui écrit ce qui ne se dit pas
À ceux qui sont incapables d’écouter l’autre et d’accepter son message
Qui le contredisent avant d’avoir fini d’écouter
Qui te disent qu’ils entendent quand tu leurs dis que tu veux être écouté
Sans se rendre compte de l’aberration en direct qu’ils expriment si souvent
Transformant les dires et écrits à sa convenance
Pour dire que sa vérité remplace celle présentée
Sans pour autant avoir pris en compte ce qui a été énoncé
Fait le malin quant à la communication et ses divers registres d’émission et de compréhension
Mais ne sait qu’émettre son point de vue monodirectionnel
Pour que les autres l’intègrent et l’appliquent sans discussions intermédiaires
D’échanges ou adaptation des participations diverses en un tout liant les divers protagonistes
Ou invitant à s’accorder à plusieurs libres et égaux
Et non pas comme ses subordonnés
À la merci de ses projets en étant l’élongation de ce qu’il ne fait pas lui-même et qu’il délègue…
Pour la gloire de sa propre aventure ?
Le bien-être collectif et individuel ?
L’épanouissement de tout un chacun dans la réalisation et l’accomplissement de ses rêves ?
Sans avoir tout le temps quelqu’un qui dit ce qu’il faut faire à la place
De ce qui est entrain d’être fait d’une perfection que tu n’imagines même pas
J’estimais avoir droit à un minimum de reconnaissance
De respect de la liberté de penser
D’intimité dans mes activités personnelles et qui me tiennent à cœur
Que j’adore développer dans mon monde interne et le voir se réaliser dans le monde externe
Qui me passionne à élaborer et peaufiner depuis des années
Que je chéri comme activité qui m’apaise, me réconforte et me rends serein lorsque je le vis bien
Qui attire depuis mes débuts incessamment
Diverses formes de vampires et phagocytes
Qui font semblant de faire avec lorsqu’il n’y a rien à faire sinon regarder
Qui sont toujours absents aux moments délicats et où un peu d’ardeur est de rigueur
Toujours là pour avoir leurs parts du gâteau au final
Surtout quand l’effort sur toute la saison avec constance et régularité
Est fourni par l’apiculteur qui a fait la quête en entier :
Être officiellement créé comme statut,
Se former sur la théorie AVANT de débuter la pratique auprès de quelqu’un qui prend le temps d’initier avant de laisser des vies fragiles entre des mains gauches indélicates qui les vouent à une mort presque certaine
Se procurer des ruches AVANT de débuter
Commencer par une ou deux colonies à gérer et prendre en charge
Leur faire passer l’hivernage correctement
Augmenter très progressivement la taille du cheptel à mesure que l’expérience s’accumule
Et que les réussites sont plus nombreuses que les échecs
Faire en vrai les efforts soi-même pour y arriver
Aller en stages et formations de façon assidue
Développer soi-même son rucher
Avec les pertes aussi dures qu’elles coûtent cher
Plutôt que profiter des autres pour qu’ils paient nos erreurs
Accuser et subir soi-même les coûts de l’expérience qui se forge
Évoluer soi-même dans la discipline plutôt que ralentir l’autre en croyant apprendre soi-même
D’une façon fictive et profiteuse
Malhonnête et envahissante
De ce qui était un espace, une énergie,
Un apaisement, une stabilisation
Un émerveillement, des relations intimes entre elles et moi
Un bonheur et une sérénité de travailler auprès d’elles en vêtements légers
Pour mieux sentir leurs caresses et vibrations
Le calme, la méditation,
Le contact étroit avec la nature
La compréhension de la beauté de la vie
Le partage avec les abeilles de ce que j’ai de plus cher
Et en quoi je me retrouvais si bien
Jusqu’à ce que dans mon petit monde développé par mes soins
En ayant défendu et ayant dû défendre mes choix personnels
Initié, formé, ayant déjà quelques expériences
Plutôt que l’on me laisse faire ma propre expérience,
Tous me disaient comment il fallait penser et agir
Ce à quoi ma liberté de faire fut préservée par les locaux
Quand soudain :
Je ne trouve pas mon équipement à sa place
Car il a simplement été utilisé sali et sué sans mon accord
Comme si quelqu’un avait sauté dans ton slip préféré et l’a élargi
Que mes équipements d’élevages servent de stocks en accès libre
À quelqu’un que je ne connais pas et surtout
Qui ne me connaît pas du tout puisqu’il n’en a jamais pris le temps
En ajoutant que rien n’est discuté et tout est imposé avec son sourire
Ses bévues, ses préférences pour le plastique par rapport au carton
Son aisance à jeter des kilos de pétrole à tout bout de champ
Dans une campagne qui n’avait pas besoin d’une souillure ambulante supplémentaire
Pour le plaisir de nos oreilles et olfactions
Le confort coquet de nos vieilles carcasses mal usées
Son approche de la gestion du vivant,
Imaginant sans problèmes la stimulation à outrance
D’animaux sauvages qui se retrouveraient en quelques générations
Complètement dépendantes de l’intervention de l’homme pour survivre
Plutôt que de faire comme depuis des millions d’années
Naturellement liées aux éléments et au climat
En s’adaptant intelligemment par une gestion des ressources disponibles
Réparties également dans une colonie
Manque d’anticipation concrète
N’empêchant pas de diriger et ordonner son projet
Au détriment du projet qui tournait avant son apparition
Qui se voit modifié de fond en combles par son imprégnation et imbrication
Son imposition soudaine et non négociable
Le constat effarant des libertés qui ont été prises
Dans un tout ou aucun accès n’a été admis ni évoqué au préalable
Sans quoi on m’aurait demandé, on m’en aurait parlé
La liberté de l’autre commence là où s’arrête la mienne
Et la mienne risque de s’arrêter dans la gueule qui commence à se déformer
Je veux bien sourire quand je me fais dépouiller ainsi
Observer méticuleusement le travail de sape fourni
Se souvenir des motivateurs qui ont poussé à aller trop grand trop vite trop fort
À investir à outrance contre le bon sens vu la pression sociale
Contrairement à ce qui est dit dans n’importe quel document pédagogique d’apiculture
Contrairement à l’évidence naturelle
Et pourtant si logique comme amorce qui prépare l’année à venir pour un nouveau venu
Qui tout sourire vient phagocyter un cheptel développé de quelques milliers de valeur
Au moment magique où ses revenus manquent et ne sont plus assurés
À ce moment tragique où je passe le relais à contre cœur
Quand je pense à l’avenir des abeilles du cheptel que j’ai chéri
En ce temps béni où je travaille depuis des années
À avoir plusieurs cordes à mon arc
Pour être autonome libre et indépendant
Aux diverses activités complémentaires qui me permettent d’aller.
Je ne pensais pas que mes projets plairaient autant
À qui vient me succéder dans cet environnement restreint
Où je sens bien ne pas être le bienvenu
Où je vois bien qu’il n’y a pas la place pour deux
Où je vois bien mes cadeaux changer de propriétaire indépendamment des volontés de qui a offert
Où je vois bien mes idéaux et ma réputation disparaître
Où je vois bien que la continuité du projet est détruite si toutefois elle a été prise une fois en compte
Où je vois bien la délicatesse de la prise de la place forte
Où je comprends mieux pourquoi tout le monde m’a fait courir pour eux l’an passé
Ça marchait encore en ces temps révolus
Maintenant que tous savent que je voulais utiliser le rucher
Juste pour en profiter et autres aberrations entendues
Que tous savent que la fontaine est morte à l’usure
Face à la connerie latente dans la gestion du remplissage des cuves
Que j’ai investi des mois d’économies pour voir ce projet renaître de ses cendres
Que je m’y suis donné passionnément toute une saison très difficile
Nécessitant beaucoup d’efforts et de présence
De Patience et de persévérance
Que le matériel a été acheté en prévision du nouveau directeur de projet
Que le matériaux vivant que j’ai payé a disparu car beaucoup se sont donné
Un plaisir à me détruire la fin de saison avec toutes les souffrances
Peines et rages que cela porte
À quelqu’un qui aime cette passion et le bien-être des abeilles
Poussé
Par un père incompréhensif l’année dernière,
Je ne pensais pas qu’un remake verrait le jour sous les mêmes ondes
Et s’impliquant dans tous les recoins et coutures entre les abeilles et moi
Au creux même de la relation que j’avais cœur à tisser et développer avec chaque colonie
Pile entre moi et la réussite qui m’était destinée
Bifurquant l’énergie de l’expérience et du plaisir vers soi
Plutôt qu’en reconnaissant que cette activité,
Cette place, cette passion est déjà vécu par quelqu’un
Qui le vit à mon avis avec plus de plaisir personnel
Que quand l’inconnu qui passe commence à toucher aux miennes sans gènes
Qu’on fourre les mains dans mes ruches, parties, portions infimes d’intimité
Relative car fictive en tant de détails tout au long de mon parcours
Rideau en guise de porte de chambre
Souvenirs trop multiples des autres venant discuter dans ma chambre comme le bistrot du coin
Que j’y travaille, lise ou autre en ce lieu qui serait mien ?
Partagé avec qui donc se soucie de ce que j’aimerai vivre comme chez moi ?
Où mon intimité n’est préservée que par mes actes et paroles
Respectée d’une façon très relative
Où ma pensée est rarement demandée
Et encore plus rarement prise en compte
Où je trouve comme réconfort à la maison après des violences physiques à l’école
Une destruction méticuleuse, psychologique
Virulente et violente de ce qui restait du petit garçon
Dont trop s’acharnent dessus à l’extérieur
Et dont le foyer héberge cette noirceur qui bave et s’exprime
Qui hurle qu’il faut communiquer sans pouvoir se l’écouter
Imbibée de quantités que la décence me tait
Réconfort d’une maison si tôt désertée
Lorsque l’exemple suivi est de s’imbiber au rosé
À l’école avant de rentrer
Pour supporter une telle expressivité délirante débordante
Méchante et haineuse ne laissant aucune chance à l’autre
Destructrice pendant plus de 20 ans
De ce qui s’approchait de près ou de loin
À du bonheur
De la joie ou de l’espoir
Vécu par l’autre
Bonne exemple pour le chapitre des manipulations
Mais dépassée par l’élève qui l’a observé patiemment
Sans broncher,
En subissant des douleurs qui dépassent l’entendement
L’acharnement des élèves ligués avec les profs
Dont le relais de la tourmente était assurée à la maison dite familiale ?
La peur à l’origine d’un changement de serrures qui m’a poliment
Esquivé de me fermer les portes de face
Bel exemple de lâcheté d’à l’époque et de l’aberration citée
Tentatives de contrôler le parcours d’études et le devenir professionnel ?
De faire de moi Son fils ?
Plutôt
que de me laisser être MOI
Comme je le pense, souhaite et vis ?
Comme j’aime, vibre et suis ?
Libre de la volonté imposée plus ou moins lourdement d’autrui ?
Créateur de ses envies et choix
Et non applicateur-bon suiveur des vôtres que je n’ai pas à assumer à votre place
Ni à vivre dans l’extension de votre monde
Que j’ai découvert et essayé de partager
Que je redécouvre encore et encore au travers de ma vie
Dont je pars et me distancie volontairement depuis tout petit
Qui m’insupporte et me poussait pendant tant d’années à en vomir
Expulser toute cette noirceur accumulée au travers de tant d’années de souffrances
D’acharnements systématiques sadiques, faciles sur l’enfant que j’étais
Soyez surpris par l’adulte devenu
Qui sait, maintenant, enfin
Exprimer et évacuer le fond de sa pensée
Sans un tocard pour l’interrompre ou l’arrêter
Face à des yeux qui se font griffer par la dure réalité
Vécue et relatée en toute simplicité
Ne détaillant pas avec précision la multitudes de souvenirs similaires
De cette jeunesse détruite jusqu’aux 13 ans atteints
De la plus grosse partie majoritairement floue et inaccessible
Qui protège l’esprit de se refaire détruire par un souvenir
Une personne ou toutes autres projections de la conscience
Réapparitions des démons du passé
Mutations et révolutions des schémas qui se répètent
Formes des esprits qui interfèrent
Histoires passées dont la fin a été modifiée
Leçons comprises et choix, actes dus à la volonté
Celle qui mainte fois brisée et mise à néant
À appris à se reconstituer
Se téléporter et se régénérer
Loin de ces humains dégénérés
Qui n’ont qu’une fade idée de ce qu’est l’Amour universel
Qui rigolent beaucoup et ne sont pas vraiment heureux
Qui s’oublient dans les limbes éthyliques goguenards
Surfant de lapsus révélateurs en aberrations pas vraiment perçues
Flous et gauches à la critique facile de l’autre qui est si différent
Et pourtant âme-miroir du soi-même
Lorsque l’on a la vaillance de l’autocritique
Plutôt que l’attaque maladroite peu subtile
Qui tend à faire plier l’autre sous sa volonté
Imposer sa réalité plutôt que s’ouvrir l’esprit
À quelque chose de plus grand,
Plus vaste,
Plus sacré.
Être un poil plus humble mène à la simplicité
Ce qui permet de comprendre les choses dans l’ordre
Une chose à la fois
En respectant la nature même des essences
Plutôt que tout faire en même temps d’une façon si brouillon
Sans prendre le temps de faire chaque chose pleinement
En conscience
Intégralement et appliqué
Ce qui permet, entre autres,
De placer et entretenir des ruches complètes
De les visiter dans un ordre naturel et logique
Instinctif pour les proches de la planète
Incompréhensible aux autres
Et qui clos la visite en restituant chaque éléments
À sa place et harmonisé au tout qu’est la ruche.
Qu’est-ce donc une relation de confiance apprise et basée
Sur les non-dits, la souffrance de l’autre
Et la destruction pure et simple de l’humain en lui ?
La confiance apprise assure ce qui est apporté :
Attachement, dépendance, emprise, malheur et désolation
Douleur et incapacité à comprendre les relations humaines courantes
Puisque la norme apprise est cette intense absence d’amour comprise par erreur
Comme étant le ressenti suivi par le cœur… encore une construction sociétale
Du ‘de qui’ on est sensé découvrir cette sensation chaleureuse
Cette connexion et ce lien si particulier
Que beaucoup découvrent par leurs parents
D’après ce que l’on m’a dit
Pour contraster la réalité que j’ai traversé
Avec celle des autres,
Eux qui sont si différents,
Qui aiment sans doutes,
Qui ne s’attendent pas encore une nouvelle fois
À l’arrachement de la trahison si récurrente
À l’émission si virulente de cette haine et méchanceté gratuite
Pas physique, certes, mais à qui le dit-on ?
Et ainsi on passe toute sa scolarité
En tant que paria,
Étrange, incompris surtout
Bouc émissaire de la communauté
Trop faible pour retenir les flots de haine vengeresse
Que tous ces bouseux déversent sans se soucier de l’équilibrage inévitable
De la souffrance et de la casse imposée
À quelqu’un de sensible et vivant comme eux
Qui cherche à comprendre, lui
Plutôt que rendre justice
À la façon d’une assemblée de gamins de 9 ans
Ligués, soutenus, stimulés, encouragés et cautionné
Par cette saleté d’instit minable
Qui s’est fait un malin plaisir
À me torturer deux années
Toujours le même supplice
Toujours le même lynchage
Toujours la même injustice
Toujours les mêmes attaques,
Toujours les mêmes inventions,
Toujours la large majorité me ciblant
Toujours dans le but de me faire avouer et admettre
Réalités, fictions,
La foule à raison
Et t’apprends à la fermer
Très fort,
Trop fort,
Jusqu’au jour où
La main, le poing, le poison, les câbles de frein
Surgissent à ton esprit
Et que pour eux ?
Même pas en rêves tu te salirais mes mains
Que la nature les a déjà fait dégueu
Que leurs sournoises conneries
Se retournent contre eux
Les pourrissant de l’intérieur
Laissant émaner d’eux cette si particulière puanteur
D’âme et d’esprit,
D’actes et de paroles
De choix et d’échecs
D’aberrations fantasques
Repérable avec l’expérience accumulée
À des lieues à la ronde
Par la fausseté émanée
Les faux-semblants
Et autres échecs critiques
Les accords pervertissant
Et autres tentatives de déformation
De l’autre et son intégrité
De ses valeurs, idéaux et prospérité
De ses rêves et de sa liberté
De sa joie et son bonheur
De sa force de se voir réalisé
De l’accomplissement d’une destinée.
Du renvoi pur et simple à l’émetteur
De cette énergie sombre rampante
Celle qui tend à faire disparaître
Le principe même de l’anéantissement
Et de la disparition.
Constats effarants partagés et étayés
Tristes certes et désolants
Mais d’une intensité telle que les flots refoulés
Déchaînent des tsunamis
Font frémir les montagnes
Et regretter le bonheur d’être en paix
Lorsque l’on est affranchi de toutes ces douleurs
Celles qui sourdent et battent au rythme du cœur
Celles qui saignent encore et se ravivent au moindre frémissement
Celles-ci marquées si profondément dans les mémoires
Inaltérables par leurs vivacité
Saillantes lorsque je me concentre dessus
Violentes quand je les cerne et zoom à peine
Récurrentes
par la forme de la main
Qui se tend lorsque tu crois en avoir
besoin
Qui te hisse aussi haut qu’elle te fige dans sa poigne
À intégrer la place préparée dont te voilà informé
Coupant ainsi court à toutes formes de libertés
Te prolongeant le plongeon dans la servitude
Et le don de soi à la volonté d’autres
La perte et l’oubli de ce qui était tant chéri
Comme rêves et aspirations
Par toi, depuis toujours
Surtout petit
Jusqu’au jour,
Malheureusement,
Où tu t’es fait éclater
Piétiner, bafouer
Abuser et violer
D’où tu as presque perdu toute notion de sagesse et de respect
D’intimité et d’intégrité
Physique comme psychique
Malgré tout il reste les briques élémentaires
Desquelles tout peut être reconstruit
Ailleurs,
À l’abri des attaques malveillantes
Loin des poisons fétides d’idées persistantes
Des esprits gloutons qui bouffent les autres aspirations
Qui disent par eux-mêmes et pourtant ne font
Ce que les autres vivent par omission
De leurs propres rêves les plus chers
Non frelatés par les autres rêveurs avoisinant
Non déformés par les obtus que rien ne change
Non modifiés autrement que par SOI
À la place des suggestions et propositions
Impliquant l’autre dans son projet
Plutôt que faire sa part
Parallèlement à d’autres trajectoires indépendantes
Libres et évoluant de leurs propres manières
Expressions de la perfection inaltérable
Qui ne demande qu’à être trouvée et comprise
Par ceux qui y verraient autre chose.
Sans oublier que les défauts que l’on remarque chez l’autre
Ne sont autres que ceux que l’on se fait remarquer à soi
Que les négations et les dénis exprimés
Ne sont que des fermetures du soi vis à vis de soi-même
Lorsqu’il s’écoute le dire par d’autres voix interposées
Et qu’il refuse par le jeu de l’égo
Être concerné par les vérités un peu plus sensibles
Dont il se sent la cible
Force de l’égo démesuré
Qui se convainc de son meilleur placebo
Détenir tout seul l’unique vérité complète
Et de sa grâce la distribue généreusement
Comme la seule réalité concrète acceptable
Les autres versants étant souvent trop délicats et fragilisés
Pour qui se croit aussi solide et fort qu’une falaise
Encaissant les coups physiques comme un buffle
Et tournant de l’œil à l’évocation d’une émotion,
D’un sentiment ou d’un ressenti
Vécu sensible inexistant et pourtant bien réel
Par lequel, depuis le berceau,
J’ai été harassé, déçu, abusé
Drainé, exténué, harcelé,
Par lequel le sentiment de violation du droit au bien-être et au bonheur
A été découvert si jeune,
Entretenu méticuleusement près de 20 ans
Par une seule et même personne avec précision,
Virulence et aberrations criant la nature même de la chose
Montrant l’exemple et ouvrant la voie
À une multitude de versions différentes qui ont ressurgi dans ma vie
Testant sans relâche
Ma capacité à endurer,
Mettre patiemment de côté pour le bon moment
Re-hausser son propre niveau pour réintégrer un niveau de bonheur atteint malgré tout
Continuer à marcher, avancer sans relâche
Sur cette voie qu’est l’Amour
Opaque et inaccessible pour la plupart
Libérant la place aux vrais qui en sont de la partie
Bloquant les accès aux traîtres et aux insuffisamment plongés dans cette Quête
Par cette même voix qui détruit les pires et les écarte du but à atteindre
Celle qui pose cette distance de sécurité imposée
Entre les véhéments et ce qui va les pacifier
Entre les rageux et les espaces-paradis
Entre moi et ceux qui se placent en ennemis
Damoclès qui les surplombe et frémit
Prête à s’abattre inexorablement
Couperet irrévocable qui désunit
Qui délie les lies des liens tissés par les taiseux qui ne disent
Qui libère de toutes formes et développements d’emprises
Nature qui rend implacablement justice
Venge les opprimés
Réduit les obstinés
Rend la pareille à ceux qui l’ont causé
Pour les étudier s’en sortir par eux-même
Plutôt que d’y engouffrer les autres
Et suivre le chemin de sortie emprunté
Par le gros du troupeau qui a trouvé.
Faire faire l’erreur que je commets aux autres afin de la comprendre
Ne
mérite qu’un instant d’imagination
Pour trouver comment
faire autre chose qu’une erreur
Essayer pour s’en rendre compte enrichi
Prendre ses propres risques assumés plutôt que de faire subir autour de soi
Pour compter les pots cassés et être fier de paraître plus résistant que ceux qui s’essaient
Fort de son unique réalité,
L’un a raison mais n’a jamais comparé
La comparaison aux autres en fait un atout
Une richesse
Un point de départ vers une évolution multiple
Qui intègre les autres avec leurs réalités respectées
Et préservées
Quoi qu’il arrive
Quoi qu’il advienne
Sans quoi tris et filtrages
Évacuent les déchets ne faisant pas l’effort
D’Être Humains.